Témoignage d’Antoine, 24 ans, volontaire sur la mission « Solidarité Familles en Harmonie » (aujourd’hui « Solidarité Aidants ») en 2022-2023

Auteur de l'article :
Interview de Tommy, 19 ans, promo 2022-2023

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Grâce au service civique, j’ai trouvé ma voie!
Témoignage d’Antoine, 24 ans, volontaire sur la mission « Solidarité Familles en Harmonie » (aujourd’hui « Solidarité Aidants ») en 2022-2023

Ce qui m’a le plus marqué, c’est le courage des familles au sein desquelles on intervenait pour apporter du répit aux aidants.

Ce que le service civique m’a apporté, c’est une conscience professionnelle. J’ai appris à être à l’heure, à avoir une posture professionnelle dans les familles, à faire un effort, même en cas de fatigue. J’ai appris le travail en équipe et la coordination avec mon binôme, pour que les absents soient remplacés.

Grâce au service civique, j’ai aussi trouvé ma voie ! J’en avais marre d’aller à l’école, j’ai arrêté ma scolarité en BTS commerce.

J’ai entendu parler du service civique via le site du gouvernement en faisant une recherche Internet. Je ne connaissais pas Unis-Cité.

Quand j’ai découvert cette mission « aidance », j’ai postulé car j’y ai vu la position de ma mère avec moi. Elle a arrêté de travailler pour s’occuper de moi. Elle a donc eu le statut d’aidante. Je suis moi-même en situation de handicap mais je n’aime pas le mot « différent ». Instinctivement, j’ai voulu cette mission pour voir ce que d’autres personnes peuvent vivre. Je dirais que pour trouver le bon service civique, il faut s’inspirer de son vécu. J’étais attiré par l’humanitaire, la cause humaine me touche.

Aujourd’hui, je viens d’être embauché à un poste d’AESH (accompagnant d’élève en situation de handicap), je fais enfin ce qui me plaît car pendant longtemps, je n’ai pas eu d’idées d’orientation… J’ai découvert que ma vocation, c’était d’aider. Quand j’ai postulé au métier d’AESH, mon expérience chez Unis-Cité a suffi. Mon service civique m’a donc propulsé vers cette carrière. J’aime aussi l’idée de transmettre. J’ai l’impression que c’est une revanche sur la vie, de travailler en milieu scolaire, car je me suis senti discriminé dans le système scolaire en général. Je sais ce que c’est que d’être différent et je n’accepte pas d’être mis dans une case. Le stress que je ressens alors que je m’apprête à commencer est positif, car je suis enfin lancé. Je retourne à l’école, mais pour faire quelque chose que j’aime.

Ma CEP (coordinatrice d’équipe et de projet) Alice, a eu un rôle important ; elle nous apprenait à gérer le planning pour que l’on puisse être autonome en groupe. Surtout, elle était bienveillante. Alice nous encourageait à parler, à dire les choses. J’ai gagné en maturité. Elle était un soutien pour notre travail, au-delà de son rôle de supervision. J’ai du mal à prendre l’initiative, je ne suis pas un leader naturel, mais une fois que c’est lancé, ça vient. C’était la meilleure cheffe.

Je garde une bonne image d’Unis-Cité car mon service civique m’a permis de trouver ma voie professionnelle.

 
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