Unis-Cité, association pionnière du Service Civique, se bat pour que le Service Civique soit accessible à tous les jeunes ; pour cela, il s’agit de développer et stimuler l’offre de missions.
Acculturer les structures qui peuvent accueillir des jeunes, c’est explorer le potentiel énorme de développement du Service Civique, et c’est le défi que ce sont donné les grands acteurs du Service Civique, pour entraîner avec eux des milliers de nouveaux acteurs.
En 2020, le Président de la République a annoncé une accélération sans précédent du Service Civique, avec un objectif de 100 000 missions supplémentaires proposées aux jeunes en 2021. Ce sont au total 240 000 missions de Service Civique qui sont aujourd’hui à proposer aux jeunes. Désireuse de contribuer plus largement à ce déploiement qu’en se contentant d’augmenter le nombre des jeunes qu’elle accueille dans son réseau, Unis-Cité a décidé de développer son activité d’intermédiation. Et l’association s’est fixé pour
objectif 2021 (Cf.
Rapport d’activité 2020 d’Unis-Cité) d’accélérer encore ce développement.
Pour l’heure,
certaines conditions tardent à être remplies sur le terrain. Unis-Cité estime en particulier que
l’intermédiation devrait être boostée afin d’assurer à la fois une croissance rapide des capacités d’accueil de jeunes par les organisations désireuses de se lancer (associations, collectivités territoriales, autres structures de l’ESS, bailleurs sociaux...) et la qualité de la mise en œuvre (co-tutorat et formations)
. Si les mandats donnés en 2016 aux grandes associations partenaires de l’État dans le déploiement du Service Civique (Unis-Cité, Ligue de l’Enseignement, UNML) ont été relancés fin 2020, il reste encore à
lever certains freins réglementaires. Objectif : rendre l’intermédiation accessible à toutes les structures éligibles au Service Civique, y compris celles qui le sont devenues par la loi Egalité Citoyenneté de 2017 (bailleurs sociaux toutes formes juridiques confondues, notamment)*. Et il reste aussi à
« l’autoriser, exceptionnellement, pour les structures déjà agréées, afin de soutenir en particulier celles qui veulent accueillir des jeunes en difficulté, nécessitant un co-tutorat, et de développer des grands programmes sectoriels ».
* En attendant, ces structures peuvent bénéficier, si besoin, d’un soutien opérationnel : recrutement, accompagnement administratif, Accompagnement au Projet d’Avenir et Formation Civique et Citoyenne des jeunes volontaires.