L’actu vue par la Présidente Exécutive et Co-fondatrice Marie Trellu-Kane

Il est urgent de donner à tous nos jeunes une place d’acteurs qui œuvrent utilement pour la société, avec la conviction qu’ils y ont un avenir. Le Service Civique est une solution éprouvée pour réconcilier les jeunes avec la République.

Aujourd’hui, 27,5% des jeunes des quartiers (15-29 ans) [1] sont déscolarisés et sans emploi, soit plus de deux fois plus que dans la population générale. Peu de solutions structurantes leur sont proposées, et ils voient devant eux un monde sans avenir, sans respect, sans considération. Le Service Civique est encore trop méconnu, trop peu promu, trop peu proposé, et manque de moyens pour que les jeunes puissent y recevoir, dans le cadre de cette expérience pourtant transformante, un accompagnement adapté.

Chaque jour, Unis-Cité est témoin de l’impact puissant du Service Civique sur ces jeunes : confiance en soi, sentiment d’être véritablement acteurs de la société, découverte de l’engagement citoyen, tremplin vers l’insertion professionnelle. Cette expérience d’engagement des jeunes est à ce jour, et plus que jamais aujourd’hui, une véritable étape de mixité sociale et de cohésion. Lors de sa campagne, en mars, comme en novembre dernier dans son adresse aux jeunes sur les questions d’écologie, le Président Macron annonçait sa volonté « d’universaliser le Service Civique ». Unis-Cité se réjouit de la nomination du nouveau ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse, Gabriel Attal, qui a déjà porté le Service Civique en tant que Secrétaire d’Etat, et de la nouvelle Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et au SNU, Prisca Thévenot. Nous sommes à leur disposition pour relever le défi de l’universalisation du SC annoncée par le Président de la République.

Les enjeux de société auquel répond le Service Civique sont majeurs : il n’est plus temps de tergiverser, il faut avancer, aller au bout de la volonté d’universalisation du Président, et veiller à ce qu’il devienne une étape quasi incontournable du parcours de vie de tous nos jeunes, une sorte de nouveau « service national ». Et en premier lieu avec des moyens nécessaires pour que dans nos quartiers populaires, il soit proposé à tous les jeunes déscolarisés et sans emploi, et qu’il soit réellement accessible à tous.

 

[1] D’après une étude menée en 2021 par l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire (INJEP)