La transition écologique est l’un des domaines pour lesquels les jeunes désirent le plus se mobiliser à l’avenir, selon nombre d’enquêtes. Les chiffres de l’ASC montrent pourtant qu’aujourd’hui moins de 9% des missions de Service Civique proposées aux jeunes sont dans ce domaine. Heureusement, l’objectif ambitieux de développement du Service Civique (+ 100 000 missions en 2021-2022), fixé par le Président de la République en juillet dernier, doit aider à développer le Service civique autour des grandes causes sociétales, avec la transition écologique en tête du peloton.
Depuis quelques années, beaucoup d’acteurs de l’environnement se sont approprié le Service Civique en prenant des jeunes volontaires sur des missions aussi diverses qu’utiles. Il existe aussi des projets ambitieux, comme celui que prépare le collectif Stop Exclusion Energétique en partenariat avec le Ministère de la Transition écologique et du logement.
De son côté, dès la fin des années 2000,
Unis-Cité a commencé à mobiliser des jeunes en Service Civique sur des missions destinées à accompagner la transition environnementale (programme
Les MédiaTerre, depuis 2009, programme
Volontaires de la Transition Energétique, depuis 2015) et continue d’innover sur ces sujets. En 2021, en partenariat avec des acteurs clés des thèmes concernés,
l’association actionne des jeunes volontaires sur
la plupart des problématiques liées à la Transition écologique : alimentation et consommation durables, lutte contre le gaspillage alimentaire, limitation, tri et recyclage des déchets, protection de la Biodiversité, transition énergétique, préservation de l’eau, mobilité durable, impact du numérique sur l’environnement, etc. Les programmes tels que “
Les Mobiliterre“ et “
Les Ecovolonterre“, peuvent concerner le grand public ou être ciblés sur des publics spécifiques - enfants, familles des quartiers prioritaires, séniors, ruraux et néo-ruraux.
Il reste bien sûr des sujets non encore couverts par les jeunes d’Unis-Cité, comme la
transition agricole, sur laquelle un travail est en cours, en lien étroit avec le Ministère de l’Agriculture, les chambres d’agriculture, et l’association Insite.
