Le regard d’Etienne Lottin, Directeur de l’action sociale du groupe Malakoff Médéric

Vous soutenez le programme "Passeurs de mémoires" pour la 4^ème année consécutive, pourquoi et en quoi ce partenariat est-il durable ?
Notre soutien s'inscrit effectivement dans la durée et nous en sommes fiers, car  il  répond à l’enjeu de société fondamental du maintien du lien social. C'est également un facteur de prévention de la dépendance chez les personnes âgées. Notre soutien repose sur trois axes : une aide budgétaire pour accompagner son déploiement, l'investissement de nos équipes sociales de terrain  aux côtés des jeunes volontaires et la participation de nos résidences d’accueil. Cet investissement va crescendo : nous offrons chaque année à un nombre croissant de jeunes et de personnes âgées la possibilité de se rencontrer et surtout d’échanger.
Depuis 2012, Unis-Cité a intégré un volet "nouvelles technologies" au programme, qu’est-ce que cela apporte d’après vous aux bénéficiaires ?
Ce volet est complémentaire du recueil de témoignages : c'est un vecteur de lien social entre les retraités et les jeunes générations. Ces ateliers "nouvelles technologies" sont un véritable succès car ils reposent sur les attentes et les centres d’intérêt des personnes âgées. Le prétexte à l’initiation peut être multiforme en fonction des souhaits de chacune : recherche d’une chanson ancienne sur internet, téléchargement des photos des petits-enfants,….
Comment envisagez-vous l’avenir de ce partenariat ?
Passeurs de mémoire a démontré son utilité : des relations et des échanges se sont créés entre les résidents et les jeunes, contribuant à une meilleure compréhension entre générations. C'est un des programmes favoris des jeunes volontaires et nous espérons qu’il puisse susciter des vocations dans le domaine médico-social.  Nous souhaitons y apporter encore des innovations, tout en maintenant l’esprit de solidarité et de convivialité qui fait son ADN.