Témoignage d’Alexis, 23 ans, en mission « Jeunes Citoyens du Numérique » en 2022-2023 chez Unis-Cité Lille

Témoignage d’Alexis, 23 ans, en mission « Jeunes Citoyens du Numérique » en 2022-2023 chez Unis-Cité Lille

Ce qui m’a le plus marqué, c’est la cohésion de mon équipe de 8 booster majeurs, et les amitiés qui se sont créées.

J’ai aimé susciter de l’intérêt chez les enfants de primaire et de collège pour ce qui est ma passion à la base, à savoir le numérique. C’est mon père qui m’a initié aux jeux vidéo via des jeux de foot quand j’étais plus jeune. Nous avons abordé l’addiction aux réseaux et aux jeux vidéo, le cyberharcèlement, les fake news… Nos supports d’intervention étaient surtout des exposés Powerpoint, pour créer de l’interaction avec notre public.

Ce que le service civique m’a apporté, c’est que j’ai pu parler à des gens en-dehors, alors que j’étais calfeutré chez moi. Je ne voulais plus rien faire, je m’occupais juste de mon chat.

J’ai entendu parler du service civique grâce à une vidéo Tik Tok. J’ai tout de suite postulé car j’ai eu un déclic quand j’ai vu que la mission portait sur le numérique.

Peu à peu, je me suis senti mieux, je sortais tous les jours, j’étais ponctuel. Le service civique m’a aidé. Au fur et à mesure, je me suis senti moins aigri, car je râlais beaucoup au début ! J’ai appris à faire davantage confiance aux autres. Grâce à Alice, ma coordinatrice, j’ai réussi à parler un peu plus. A la fin, j’ai constaté une différence.

J’ai rebondi après mon service civique. J’ai pris l’habitude de m’adresser à des élèves et j’ai eu envie de rester dans ce secteur d’activité. Je suis devenu animateur périscolaire sur la pause du midi. J’ai passé le BAFA. J’ai aussi proposé des animations le mercredi, j’avais un bon contact avec les enfants. J’aime créer des liens avec les enfants, à la fin de l’année, c’est toujours dur de les quitter car je m’attache à eux !

J’ai eu ce déclic grâce aux rencontres que j’ai faites, j’ai pu sociabiliser, apprendre des autres. Par exemple, les volontaires de Solidarité Aidants ont partagé leur expérience avec nous.

J’ai pu trouver une passion, c’est moins stressant qu’un « métier », car avec les jeunes, l’ambiance est « cool ». Je ne le vois pas comme un vrai métier même s’il y a des responsabilités, car il n’y a pas trop de pression…